L'installation du système d'exploitation Windows 11 requiert le respect de divers prérequis établis par Microsoft. Parmi ces exigences, on trouve notamment la compatibilité avec certains processeurs ainsi que la présence d'une puce de sécurité TPM 2.0.
Toutefois, malgré ces conditions, il existe des astuces et des bidouilles qui permettent parfois de contourner les éventuels blocages. Par exemple, l'utilisation de la commande setup /product server lors de l'installation a été une méthode utilisée par certains pour installer Windows 11 sur des systèmes qui ne remplissaient pas tous les critères requis.
Cependant, l'arrivée imminente de la version 24H2 de Windows 11, prévue pour l'automne prochain, apporte de nouveaux défis pour les utilisateurs. Il a été rapporté par Bob Pony (@TheBobPony) sur le réseau social X que cette version ne démarrera pas sur les PC équipés de processeurs ne disposant pas de l'instruction POPCNT.
Cette nouvelle exigence risque de toucher un nombre significatif de machines qui ne pouvaient déjà pas exécuter officiellement Windows 11. Contrairement aux précédentes situations où des bidouilles permettaient de contourner les restrictions, cette fois-ci, il est prévu que ces méthodes deviennent réellement inefficaces.
L'instruction POPCNT, abréviation de "population count", fait référence à un jeu d'instructions spécifique à l'architecture x86. Elle permet de compter le nombre de bits à 1 dans un registre. Cette instruction a été introduite dans les processeurs AMD et Intel il y a environ 15 ans, ce qui signifie que les machines dotées de processeurs plus anciens pourraient être particulièrement touchées par ce changement.
Cette évolution soulève des interrogations quant à l'avenir de la compatibilité des anciens PC avec les nouvelles versions de Windows, ainsi que sur la pérennité des bidouilles et solutions de contournement face aux mises à jour et aux nouvelles exigences de Microsoft.