En France, Apple se trouve confrontée à une nouvelle procédure entamée par les autorités, qui concerne le droit à la réparation et les pratiques d'adaptation de la société à sa propre politique. Bien qu'Apple propose la vente de certaines pièces de ses appareils en dehors des centres de service agréés, cette commercialisation est conditionnée à la fourniture du numéro de série de l'appareil à réparer, et les numéros de série des pièces sont étroitement liés à ceux de l'appareil.
Ainsi, bien qu'il soit possible de réparer un iPhone, par exemple, il ne sera pas possible de récupérer les pièces pour les utiliser sur un autre modèle. Cela constitue déjà une violation du droit à la réparation, qui vise à prévenir l'obsolescence programmée et à éviter le gaspillage de composants qui pourraient encore servir à la réparation.
Apple continue de suivre sa stratégie habituelle et excelle dans ce domaine en cherchant à contourner les lois qui pourraient limiter son activité d'une manière ou d'une autre.
À ce sujet, il est à noter que l'Europe s'apprête à légiférer à nouveau pour empêcher Apple de contourner la règle du tout USB-C sur les smartphones en proposant des équipements MFI (Made for iPhone) capables de fonctionnalités supplémentaires par rapport aux équipements génériques, comme la recharge rapide.
Apple ne bénéficie clairement plus d'une réputation favorable auprès des législateurs du monde entier, et peu de choses lui seront pardonnées.