De très nombreuses données personnelles relatives aux employés sont nécessaires pour la gestion de leur carrière au sein de votre entreprise. Par exemple, vous avez besoin de beaucoup d’informations pour assurer :
Ne demandez à vos employés que les informations utiles pour accomplir leurs missions, et évitez de traiter des données dites « sensibles » (activité syndicale, opinions politiques, religion, origine ethnique, santé). Si vous devez en traiter, des obligations particulières sont applicables. Vous disposez forcément d’informations particulières (et donc à risque) sur vos employés (coordonnées bancaires pour la paie, numéro de sécurité sociale pour les déclarations sociales, etc.). Assurez-vous d’en garantir la confidentialité et la sécurité. Ainsi, seules les personnes habilitées doivent en prendre connaissance. Les actions sur les données effectuées par les personnes habilitées doivent être enregistrées (savoir qui se connecte à quoi, quand et pour faire quoi). Informez vos collaborateurs à chaque fois que vous leur demander des informations (exemple : mise à jour des données administratives, demande de formation, formulaire d’entretien d’évaluation, etc.).Enfin, souvenez-vous toujours que vos salariés peuvent vous demander une copie de toutes les données les concernant que vous détenez : copie d’un bulletin de paie, état d’un compte épargne-temps, mais aussi les enregistrements téléphoniques, relevés des badgeuses, ou encore des messages envoyés via le mail professionnel – y compris lorsqu’un employé n’est plus en poste ou est en litige avec vous.
Lorsque vous recrutez un nouveau collaborateur, vous ne pouvez pas demander tout et n’importe quoi aux candidats. Seules les informations utiles au regard du poste à pourvoir peuvent être collectées. Exemple : des informations sur l’emploi occupé par les membres de sa famille n’ont pas de lien avec les compétences du candidat à occuper l’emploi proposé. Il est par ailleurs inutile, à ce stade, de demander aux candidats leur numéro de sécurité sociale. Informez les candidats sur ce que vous allez faire des données qu’ils vous communiquent, qui va y avoir accès (service RH, un prestataire ?), combien de temps vous allez les conserver, comment ils peuvent exercer leurs droits sur leurs données. Les candidats doivent notamment pouvoir accéder à leurs données, les faire rectifier ou supprimer. Une fois le choix de votre nouvel employé effectué, supprimez les informations sur les candidats non retenus, sauf s’ils acceptent de rester dans votre « vivier » pour une durée limitée (2 ans).
Le code du travail vous permet de contrôler l’activité de vos employés. Les nouvelles technologies facilitent bien évidemment ce contrôle. Mais tout n’est pas permis. Même sur son lieu de travail, un employé a droit au respect de sa vie privée et à la protection de ses données personnelles.
2 règles simples à retenir :
En fonction des technologies que vous utilisez pour exercer votre contrôle (vidéosurveillance, géolocalisation, écoutes et enregistrements téléphoniques, etc.) des règles particulières peuvent s’appliquer.
La protection des données personnelles de vos employés comme de vos clients n’est pas que l’affaire de juristes ou d’informaticiens. Tous vos employés doivent être sensibilisés à cette question. Ils sont concernés en tant que professionnels en relation avec vos clients, vos fournisseurs, vos prestataires, et en tant que citoyens. Des points d’attention assez simples peuvent facilement être mis en place :
Profitez de la mise en place du RGPD pour sensibiliser l’ensemble de vos collaborateurs sur les règles à suivre en matière de protection des données et diffusez votre charte informatique.
Nous travaillons en partenariat avec la société Cliveman et nous pourrons vous guider dans vos démarches de mise en place mais aussi répondre à toutes vos question.