Le mercredi 7 février, le Crédit Agricole a été le théâtre d'une journée mouvementée. Les services en ligne de cette banque française, notamment son site web et son application mobile, ont été indisponibles pendant plusieurs heures en raison d'une cyberattaque, comme l'a rapporté Le Parisien.
Les utilisateurs ont éprouvé des difficultés à se connecter et à effectuer des opérations bancaires. En réponse, la banque a rapidement lancé une opération de maintenance et s'est engagée à résoudre le problème. Elle a également rassuré ses clients en assurant que leurs données personnelles n'avaient pas été compromises et en présentant des excuses pour les désagréments occasionnés.
Le Crédit Agricole a expliqué au Parisien que cette attaque était une attaque par déni de service distribué (DDOS), visant à rendre un serveur inaccessible en le submergeant de requêtes. Cette attaque a été revendiquée par un groupe de pirates informatiques connu sous le nom de Turk Hack Team, qui a exprimé sur les réseaux sociaux son intention de continuer à cibler les infrastructures et les systèmes bancaires de la banque française, avec une intensification prévue des attaques.
Ces attaques sont motivées par des considérations politiques, selon le groupe de pirates Turk Hack Team, un groupe nationaliste turc fondé en 2022.
Ils ont déclaré sur Telegram leur intention de continuer à cibler les infrastructures bancaires et ont exprimé leur désir d'intensifier leurs attaques. Ce collectif n'en est pas à sa première action contre des institutions françaises, ayant revendiqué récemment une attaque similaire contre plusieurs services majeurs de La Poste.
Les motivations politiques derrière ces attaques sont liées aux livraisons d'armes effectuées par la France vers l'Arménie, selon Turk Hack Team. Les tensions entre la Russie et l'Arménie, consécutives à la guerre en Ukraine, ont poussé ce pays à chercher de nouveaux partenaires en Occident, ce qui pourrait expliquer les attaques ciblant des entités françaises.