Atos, le géant français du numérique en crise, ciblé par une cyberattaque ce week-end ? Ce que nous savons

Atos dans la tourmente : une cyberattaque majeure en cause ?Le géant français du numérique, employant près de 80 000 personnes à travers le monde, pourrait être confronté à une attaque informatique d’envergure. Le groupe de hackers Space Bears affirme avoir compromis les systèmes d’Atos à l’aide d’un rançongiciel (ransomware), menaçant de divulguer des informations sensibles si leurs exigences ne sont pas satisfaites.

Une base de données sensibles en jeu

Space Bears, connu pour ses méthodes de double extorsion (chiffrement des données volées suivi de leur publication en cas de non-paiement), a lancé un compte à rebours le samedi 28 décembre, promettant la divulgation d'une prétendue base de données d’Atos aux alentours du 7-8 janvier 2025.Face à ces menaces, Atos a réagi rapidement en publiant un communiqué le dimanche 29 décembre 2024. L’entreprise a déclaré que ses premières analyses ne révèlent « aucun signe de compromission ou de rançongiciel affectant les systèmes Atos/Eviden dans aucun pays ». Cependant, cette déclaration laisse planer une ambiguïté : Atos ne nie pas explicitement avoir été la cible d'une cyberattaque. Si une compromission a eu lieu, le groupe devra agir vite pour sécuriser ses infrastructures et limiter les impacts.

Atos réagit avec vigilance face aux accusations des hackers

Gérant des infrastructures critiques, notamment pour la défense française, Atos affirme avoir immédiatement lancé une enquête approfondie. L’entreprise, qui affirme prendre les allégations des hackers « très au sérieux », enquête sur les faits tout en précisant ne pas avoir (à ce stade ?) reçu de demande de rançon.Cette potentielle cyberattaque intervient dans un moment clé pour Atos, en pleine transformation stratégique. Le groupe a récemment finalisé un plan de restructuration financière, réduisant sa dette brute de 2,1 milliards d’euros et obtenant 1,6 milliard d’euros de nouveaux financements. Ce redressement, censé marquer un nouveau départ, pourrait être mis à l’épreuve par cette menace cybernétique.

source: www.clubic.com